Exclu : Pierre Lees-Melou : « Aucune rancoeur envers les Girondins »

28/04 - 09:19 | Il y a 8 ans

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Pierre Lees-Melou, le milieu offensif de Dijon que les Girondins vont affronter dimanche, est passé par le centre de formation du FCGB sans être conservé. Un épisode de carrière qui n’inspire aucun goût de revanche à l’ancien joueur du Cap-Ferret qui garde des souvenirs vivaces du club de sa région natale.

 

WebGirondins : Est-ce que jouer pour Bordeaux, un jour, serait un objectif de carrière, ou est-ce que cela fait partie du passé et que Bordeaux est redevenu un club comme un autre pour vous ?

Pierre Lees-Melou : Ce n’est pas un objectif ancré dans ma tête. Je ne me dis pas souvent : « Les Girondins ne m’ont pas gardé, il faut que j’y revienne un jour pour prendre ma revanche. » Ça reste forcément une belle équipe, et Bordeaux c’est du côté de chez moi. Je connais un peu le club. Je ne dirais peut-être pas non à un retour plus tard, mais ce n’est pas quelque chose qui m’obsède. Je n’ai aucune rancoeur envers Bordeaux. Au contraire, ce fut une étape importante pour moi. Ce sont les Girondins qui m’ont formé entre 10 ans et 16 ans. Ce n’est pas rien.

Quels souvenirs gardez-vous de ces moments à Bordeaux ?

Pierre Lees-Melou : Mes meilleurs souvenirs datent de ma période de formation. C’était l’époque où Bordeaux a décroché le titre de champion, en 2009. L’équipe était impressionnante avec Gourcuff, Chamakh, Diarra, Wendel. Au centre, on avait la chance de pouvoir les voir assez souvent. C’était une période exceptionnelle avec un grand Gourcuff qui est un joueur que j’adore. Plus petit j’allais très souvent les voir s’entrainer. Je les attendais pour demander des autographes et prendre des photos. C’est assez sympa parce que j’avais pris une photo avec Nicolas Sahnoun que j’ai retrouvé ensuite au Cap-Ferret et je lui ai montré cette fameuse photo. C’était du temps de Darcheville, Feindouno, Francia et autres Ramé. Aujourd’hui, je me souviens de cette période, et c’est pour cela que je ne refuse jamais un autographe ou une photo à un fan. Quand j’étais au centre de formation, je me souviens aussi que nous avions l’habitude de longer le terrain des professionnels pour regagner nos vestiaires et parfois certains pros venaient manger au centre. On appréciait ces moments où on pouvait passer un peu de temps avec eux.

Allez-vous recroiser des têtes connues dimanche à l’occasion de la rencontre face à Bordeaux ? Comment se passent ce type de retrouvailles ?

Pierre Lees-Melou : Il y a Gaëtan Laborde avec qui j’ai joué en - de 15 ans et de 16 ans. Je connais bien aussi Théo Pellenard. J’ai fait quelques matchs avec Maxime Poundjé. Il y a aussi Younes Kaabouni mais je le connais un peu moins bien. J’essaye de n’oublier personne sinon je vais me faire tirer les oreilles (rires). On va se voir avant le match histoire de discuter un peu, de se taper dans la main. C’est l’occasion de prendre des nouvelles. Et puis, ça fait toujours plaisir de se revoir car on parle inévitablement de notre enfance, on se revoit au centre, gamin, au Haillan, et aujourd’hui on s’affronte en L1. C’est toujours de bons moments, d’autant que les souvenirs remontent rapidement.

*retrouvez la suite de l’interview de Pierre Lees-Melou dans le Before consacré à Dijon samedi matin

Par Florian RODRIGUEZ

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