Deveseleer : "Le public bordelais est difficile"

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Dans le dossier omnisport de L'Equipe, Alain Deveseleer admet que les Girondins suivent la remarquable ascension de l'UBB de près.

Néanmoins le directeur général du club tempère ses propos en annonçant qu'il n'y a aucune jalousie présente. Ce dernier ne veut pas non plus croire à une véritable désaffection du public qui se dirige vers le rugby. 

"Je ne trouve pas vraiment que ça ait un rapport. J'ai connu une époque où on avait rugby, hockey, basket et volley au plus haut niveau. Ça développe une culture locale. Aller voir un spectacle sportif devient naturellement un élément d'animation du week-end".

Dans un second temps, le directeur général bordelais est réaliste sur les chiffres de l'affluence moyenne de Chaban Delmas cette saison. Pour lui, Bordeaux n'a jamais eu , même dans ses grandes heures, un public dit de "supporters".

"De toute façon, à part quelques périodes précises où on a culminé à 15 000 abonnés (ndlr : 11 000 aujourd'hui), Chaban n'a jamais été plein à chaque match. Le public bordelais est difficile. À part  un noyau dur, c'est un public de spectateurs, pas de supporters, comme les Lensois qui viennent à 25 000 en L2".